Il nous faut gagner ce qu’on veut et ce dont on a besoin, qu’ils disent.
Autrement, on ne vaut pas ce qu’on a, qu’ils disent.
Est-ce qu’on est ici pour jouir de la vie ou pour en prouver la valeur? qu’ils nous demandent.
Réprimez votre goût naturel et remplacez-le par un entourage qui vous convient ; l’entourage est ce qu’il vous faut pour obtenir ce que vous voulez, qu’ils disent.
Votre travail vous vaut un salaire. Inutile de vous en réjouir, vous l’avez gagné, il n’y a rien d’étonnant à cela.
Tous ceux qui veulent un salaire recoivent seulement ce qu’ils demandent ; c’est de l’argent de poche contre une vie pleine de promesses.
Donne et tu recevras, qu’ils disent.
Mais on dirait que la vie n’aime pas les placements, les billets à ordre.
Les promesses s’étiolent. Vivre pour des gestes promis ne fait que promouvoir le mécontentement devant l’immensité du moment éternel. Un présent promis est une mauvaise cible ; c’est la réalité du moment qui est la vraie finalité.
Le salaire du péché est la mort, qu’ils disent. Un but raté.
Il n’y pas de surprise ici, seulement des promesses ; ne pariez pas votre vie là-dessus.
Quand vous laissez tomber la recherche du salaire, la frénésie disparaît. C’est la vie elle-même qui est surprise et célébration de ce moment mémorable qui est maintenant, là, tout de suite.
Monica Hathaway
M101
traduction Maryse Pelletier