Ce matin, il y a tellement de brume que la planète Terre est toute petite. Elle s’arrête au ruisseau, lieu de toutes les ombres dangereuses, de toute l’eau qui coule au monde. Et il n’y a qu’un oiseau qui l’habite, celui qui se perche sur l’arbre mort.
Je me demande de quelle façon réagissaient les hommes primitifs quand ils se voyaient ainsi coupés brutalement de leurs terrains de chasse. Les plus courageux entraient dans la brume, sans doute, et en revenaient avec des histoires.