Bonjour.
Bienvenue à tous ceux et celles qui se sont rendus ici à travers les milliards de connexions se mouvant dans les airs et dans les fils – souterrains, sous-marins, sur-terrains et sur-marins.
Je regarde les jours couler, et l’envie m’est venue de déposer des textes sur mon site pour ceux qui veulent les accueillir. Comme on égrène de petites pierres blanches pour voir le chemin qu’on a pris dans la vie. Et si mon chemin correspond à celui de plusieurs autres, en tout ou en partie, tant mieux. Si le loup les dérange, les pierres se retrouveront ailleurs que d’où elles viennent – ce n’est pas le destin des pierres de retourner à leur origine ; et si le loup ne les dérange pas, elles bougeront d’elles-mêmes un jour, ne serait-ce que pour s’enfoncer dans le sol.
Tout va, tout change, tout se transforme. Vite ou lentement, mais incessamment.
J’aimerais rendre compte de ce changement pour l’avoir à la conscience. Pour contrer ma tendance à fixer les images, les gens, les choses. Fixer comme dans : rendre fixe, immobile. Il y a de cette tentation en chacun de nous, je crois. Ça fait partie de notre nature. Et je veux rogner, éroder cette envie de solidité parce que…
Parce que tout va, tout change, tout se transforme. Et que je choisis d’être avec cette impermanence plutôt que contre.
Aujourd’hui, j’ai pris le temps de visiter ton site. Maryse, quel plaisir de te lire, c’était comme si tu étais là, ton énergie était palpable. Quel bonheur! J’ai bien hâte de te revoir cet été, en attendant, je vais te lire.
Hasta luego mi amiga!